logo illustrant un infini combiné au ruban de möbius oscillant entre plusieurs formes

Le fléau des malveillances numériques

Se défendre

Aujourd'hui, les malveillances numériques pullulent sans vergogne. Sms, mails, appels, de simples échanges personnalisés peuvent relever de la fraude et/ou de l'escroquerie.

Nous apprenons que nos données, censées être protégées, sont régulièrement piratées et volées par millions. La liste de ces piratages est longue et quasi continuelle.

Il ne nous reste que notre vigilance pour éviter de se faire piéger dans des jeux de manipulations sociales malveillants dont le but est d'acquérir des accés à des données encore plus privées.

Pour apprendre à se défendre, et signaler, voici trois liens principaux à retenir. Ces services sont gratuits et respectueux de notre vie privée :

  1. Le site Cybermalveillance pour s'informer, se tenir informer et savoir comment réagir face aux malveillances numériques.
  2. Le numéro 33700, indispensable pour signaler les sms douteux et frauduleux à partir de votre smartphone, tablette. Vous pouvez aussi visiter leur plateforme de signalement à l'adresse 33700.fr
  3. Signal Spam est une plateforme qui permet de signaler les mails frauduleux. Il suffit de s'inscrire puis vous pouvez soit signaler un mail douteux depuis leur plateforme soit installer une extension directement dans votre navigateur web, votre de logiciel de courriel. Ce qui facilite le travail de signalement.

Quelques conseils en matière de bonnes pratiques

Ces conseils s'inspirent des ressources mises à disposition sur le site cybermalveillance, et, plus particulièrement la page ressources tous publics, mise à jour le 29/10/2025, auxquels j'ajoute quelques précisions supplémentaires quand cela me paraît nécessaire.

Table des Matières

Mots de passe robustes

En tant qu'utilisateurs quotidiens d'internet, nous disposons tous de nombreux accès à des services que nous utilisons au quotidien :

  • messagerie (mail),
  • comptes bancaires,
  • espace famille (cantine, périscolaire…),
  • rendez-vous médicaux ou autres services administratifs (CAF, Assurance Maladie, Impôts…),
  • réseaux sociaux…

Par conséquent, la tentation est forte de n’utiliser qu’un ou deux mots de passe souvent faciles à retenir (et donc à deviner) pour l’ensemble de nos comptes.

De telles pratiques sont dangereuses !

Les risques

En cas de vol d’un de vos mots de passe, tous les services pour lesquels vous l’utilisez pourraient être piratés. En d’autres termes, vous vous exposeriez alors à une prise de contrôle de l’ensemble de vos comptes par un individu malveillant qui pourrait vous dérober des informations personnelles pour en faire un usage frauduleux : usurpation d’identité, achats ou virements en votre nom, revente de vos données…

Les conseils

Pour réduire les risques et éviter un piratage de vos différents comptes en ligne, nous vous recommandons d’utiliser des mots de passe suffisamment longs, complexes et différents pour accéder à chacun de vos équipements et services. Au moindre doute, ou même par prévention, n’hésitez pas à en changer et à activer la double authentification chaque fois que possible pour renforcer votre sécurité.

Enfin, utilisez un gestionnaire de mots de passe pour les stocker de manière sécurisée. Il peut s'agir d'un simple carnet de notes papier. Difficile de le pirater !

Sauvegardez vos données régulièrement

Nous utilisons de nombreux appareils numériques pour créer et stocker des données importantes :

photos, vidéos, contacts téléphoniques, documents juridiques et administratifs (bulletins de salaire, avis d’imposition, factures…) que nous n’aimerions pas perdre.

Et pourtant, nous oublions souvent de les sauvegarder.

Les risques

Les appareils numériques (ordinateur, téléphone portable, tablette…) sont soumis à des risques qui peuvent entraîner une perte, parfois irréversible, de vos données. Ces situations sont plus nombreuses que vous ne l’imaginez : il peut s’agir d’un piratage, d’une panne, d’un vol ou d’une perte, voire de la destruction de votre appareil… La sauvegarde est alors souvent le seul moyen de retrouver vos données.

Les conseils

Afin de prévenir de tels risques, nous vous recommandons fortement de réaliser des sauvegardes régulières de l’ensemble de vos appareils en ayant au préalable identifié les données que vous estimez importantes. Pensez à en conserver une copie sur un support externe (clé USB, DVD ou disque dur externe), que vous débranchez une fois la sauvegarde effectuée, pour éviter qu’elle ne soit détruite également en cas de piratage ou d’infection de votre appareil par un virus. Il existe par ailleurs des services en ligne, appelés « Cloud », qui offrent des fonctionnalités de sauvegarde de données. Ces solutions peuvent être gratuites ou payantes en fonction de la capacité de stockage dont vous avez besoin.

Les mises à jour sur tous vos appareils

Nous recevons régulièrement des notifications de mise à jour sur nos appareils numériques et il nous arrive de les différer, voire de les supprimer, par facilité, manque de temps, d’intérêt ou tout simplement parce que nous sommes occupés à une autre activité.

Si cette opération de mise à jour est souvent ressentie comme une contrainte, il s’agit pourtant d’un acte essentiel pour se protéger.

Les risques

Les appareils numériques et les logiciels que nous utilisons au quotidien sont exposés à des failles de sécurité. Ces failles peuvent être utilisées par des cybercriminels comme une porte d’entrée pour s’introduire dans nos équipements, pour en prendre le contrôle ou bien encore dérober des informations personnelles ou confidentielles afin d’en faire un usage frauduleux (usurpation d’identité, espionnage, fraude bancaire…). Face à ces risques, les éditeurs et les fabricants proposent régulièrement des mises à jour de sécurité ( patch en anglais) qui corrigent ces failles.

Les conseils

Nous vous recommandons d’accepter les mises à jour de sécurité sur tous vos appareils (ordinateurs, tablettes, téléphones mobiles, objets connectés…) dès qu’elles sont proposées pour corriger ces failles et ainsi vous protéger. Nous vous conseillons également de vérifier régulièrement dans les paramètres de vos équipements et logiciels que les mises à jour sont bien appliquées et d’activer l’option de téléchargement et d’installation automatique des mises à jour, si le logiciel le permet. Enfin, veillez à ne télécharger les mises à jour uniquement depuis les sites officiels, sinon, vous risqueriez de télécharger également un virus.

Remarques

Du fait de la construction en couches des smartphones et des tablettes, il existe plusieurs niveaux de mises à jour à prendre en compte. Ces systèmes de mises à jour ne sont pas toujours automatisés :

  • La mise à jour système qui se situe dans les paramètres de l'appareil.La mise à jour de la bibliothèque liée à la marque du smartphone.
  • Pour les smartphones sous Android, la mise à jour des logiciels pris en charge par la bibliothèque d'applications « Playstore ». Il faut aller dans le « Playstore », puis « Gestion des applications de l'appareil » pour accéder aux mises à jour logicielles.

Utilisez un antivirus

Certains considèrent les antivirus comme une dépense inutile au moment de l’acquisition d’un nouvel ordinateur. D’autres achètent une licence mais ne l’activent pas forcément.

Il s’agit pourtant d’un élément aussi utile qu’une alarme dans notre foyer. En effet, nos appareils peuvent être infectés par un virus en naviguant sur Internet, en branchant une clef USB, en cliquant sur un lien ou en ouvrant une pièce jointe d’un message.

Il est essentiel d’utiliser un antivirus, gratuit ou payant, pour se protéger.

Les risques

Sans antivirus, vous exposez les équipements numériques de votre foyer à des virus informatiques cherchant à porter atteinte à vos données ou à perturber le fonctionnement normal de vos appareils, à votre insu. Les antivirus contribuent à vous protéger contre le vol ou la destruction d’informations, l’espionnage ou le chantage, voire à éviter de détourner vos appareils pour en attaquer d’autres.

Les conseils

Nous vous recommandons d’utiliser un antivirus sur tous vos équipements (ordinateur, tablette, téléphone mobile…). Il existe de nombreuses solutions gratuites ou payantes selon vos usages et le niveau de protection recherché. N’hésitez pas à vérifier régulièrement que les antivirus de vos équipements sont bien à jour et à procéder à des analyses approfondies (scans) pour vérifier que vous n’avez pas été infecté.

Remarques

Aujourd'hui, même si un antivirus est utile. Il n'est pas la panacée contre tous les types de menaces. Les récentes versions du système Windows de Microsoft ont montré que le message a bien été compris. Il faut donc penser la protection comme la mise en place d'une combinaisons de plusieurs systèmes de sécurité afin de réduire au maximum, et, dans la mesure du possible, la surface d'attaque. Antivirus, firewall, droits des utilisateurs et administrateurs, protection du système et du noyeau, etc sont tout aussi essentiels sinon plus qu'un seul antivirus même si ce dernier est de plus en plus polyvalent.

Pour les personnes travaillant avec un système avancé comme Linux, il faut, aussi, utiliser une combinaison de plusieurs systèmes de protection afin de réduire les surfaces d'attaques, et, aussi, casser le mythe du : « il n'y a pas de virus sous linux donc je ne risque rien. » Certes, mais les autres types d'attaques ?

Soyez prudents lors de vos achats en ligne

Internet a révolutionné notre façon de consommer, qu’il s’agisse de courses alimentaires, d’achat de vêtements, de vacances ou tout simplement de petits cadeaux pour nos proches. Hier marginaux, ces nouveaux usages en ligne sont aujourd’hui banalisés dans tous les secteurs d’activité avec une offre aussi large qu’attractive, accessibles d’un clic.

Pourtant, parmi les nombreux sites de commerce en ligne et derrière les bonnes affaires, se dissimulent parfois des escrocs.

Les risques

Les criminels redoublent d’imagination et de savoir-faire pour essayer de vous abuser : messages hameçonnage ( phishing) par SMS, mail ou téléphone, fausses annonces promotionnelles (bon de réduction,cadeaux…), faux sites de commerce en ligne ou créés pour les circonstances (fête des mères ou des pères…), faux sites « officiels », faux transporteurs, fausses confirmations de commandes… L’objectif : vous voler vos données personnelles ou bancaires, vous inciter à acheter un bien que vous ne recevrez jamais, à rappeler des numéros surtaxés ou à vous abonner à des services payants à votre insu.

Les conseils

Choisissez de préférence un site d’achat français ou de l’Union Européenne : la réglementation européenne qui s’applique à tous ces sites en cas de litige vous protégera. Nous vous invitons également à vérifier la notoriété et l’adresse des sites sur lesquels vous allez faire vos achats : si c’est votre premier achat sur un site Internet, n’hésitez pas à taper son nom sur un moteur de recherche et à consulter les avis pour vous éviter des déconvenues. De plus, vérifiez bien l’adresse car un seul caractère dans le nom du site peut différer du site officiel. Et lorsque les offres sont trop alléchantes, nous vous conseillons de comparer le prix du produit recherché sur différents sites Internet pour vous assurer du caractère crédible de la vente. Enfin, privilégiez les moyens de paiement les plus sécurisés (Paylib, e-Carte Bleue…).

Méfiez-vous des messages suspects

Qui n’a jamais reçu un message (mail ou SMS) ou un appel de la part d’individus se faisant passer pour une banque, une administration (impôts, assurance maladie…), une entreprise de livraison ou encore un site marchand ? Ces escrocs cherchent à nous tromper et vont nous inciter à communiquer des informations personnelles, à ouvrir une pièce jointe susceptible de contenir un virus ou à cliquer sur un lien malveillant pour nous rediriger vers un site frauduleux.

Pour nous piéger, les cybercriminels utilisent différents ressorts tels que la peur, l’appât du gain, la crédulité, l’urgence ou la coïncidence avec une situation de la vie quotidienne.

Ex. : arnaque à la livraison de colis, à la mise à jour de notre carte Vitale, remboursement d’impôts…

Les risques

Les informations dérobées (mots de passe, informations d’identité ou bancaires) seront ensuite directement utilisées par les escrocs ou bien revendues à d’autres cybercriminels pour mener diverses actions frauduleuses : piratage de compte en ligne, fraude à la carte bancaire, usurpation d’identité, hameçonnage ciblé sur la victime ou ses proches…

Les conseils

Premier réflexe : ne pas cliquer sur le lien qui vous est proposé. Au moindre doute, lors de la réception d’un message inattendu ou alarmiste, nous vous recommandons de contacter directement l’organisme concerné par un autre moyen (exemple : par téléphone ou en se connectant par soi-même à son compte en ligne). Il peut en effet s’agir d’un message d’hameçonnage (phishing) visant à vous piéger.

Apprenez à maîtriser vos réseaux sociaux

Facebook, Instagram, LinkedIn, Snapchat, TikTok, Twitter, WhatsApp… Les réseaux sociaux sont omniprésents dans notre quotidien et celui de nos adolescents. Il ne se passe rarement un jour sans consulter ou publier des photos, vidéos, messages…

Ces réseaux contiennent de nombreuses informations personnelles et familiales sensibles, qui ne doivent pas tomber dans de mauvaises mains (identité, adresse postale ou de messagerie, numéro de téléphone, date de naissance, etc.).

Les risques

Les réseaux sociaux n’échappent pas aux activités malveillantes : escroquerie, usurpation d’identité, chantage, vol d’informations, cyberharcèlement, désinformation, diffamation… Les techniques frauduleuses ne manquent pas. Certaines malveillances ciblent expressément les enfants et les adolescents sur les réseaux sociaux : les jeux morbides ou dangereux déguisés en challenges, jeu-concours frauduleux, messages privés à caractère pornographique ou incitant à la prostitution…

Les conseils

Pour utiliser les réseaux sociaux en toute sécurité et protéger l’accès à vos comptes, nous vous recommandons d’utiliser à la fois des mots de passe robustes et systématiquement différents pour chaque service mais aussi d’activer la double authentification lorsque cela est possible. Par ailleurs, nous vous recommandons de vérifier régulièrement les paramètres de confidentialité de vos comptes pour définir les options de visibilité de vos publications. Enfin, ne diffusez pas d’informations personnelles ou sensibles qui pourraient être utilisées pour vous nuire et bien sûr, faites attention à qui vous parlez sur les réseaux.>

Le saviez-vous ?

  • 28 %* des enfants (9-11 ans) ont déjà un compte sur les réseaux sociaux, alors que l’âge légal pour créer un profil sur la plupart des plateformes est de 13 ans et que l’autorisation des parents est obligatoire jusqu’à 15 ans.
  • 78 %* des parents ne savent pas ce que leurs enfants font sur Internet et les réseaux sociaux.
  • * Source : e-Enfance.org

    Évitez les wi-fi publics ou inconnus

    Aujourd’hui, chacun souhaite pouvoir accéder partout et à tout moment à Internet, et ce, y compris dans ses déplacements.

    S’ils sont pratiques et faciles d’accès, les réseaux wi-fi publics peuvent se révéler dangereux et constituer une véritable aubaine pour les pirates informatiques.

    Les risques

    En effet, les réseaux Wi-Fi publics ne sont pas toujours sécurisés et peuvent être contrôlés ou usurpés par des cybercriminels. Des pirates pourraient ainsi capturer vos informations personnelles : mots de passe, numéro de carte bancaire par exemple, pour les utiliser à des fins frauduleuses.

    Les conseils

    En dehors de votre domicile, nous vous suggérons de privilégier la connexion de votre abonnement téléphonique (3G, 4G ou 5G) aux réseaux Wi-Fi publics. Si vous ne pouvez faire autrement, nous vous conseillons de vérifier scrupuleusement le nom du réseau proposé et celui affiché sur votre appareil et de ne jamais y réaliser d’opérations sensibles (paiement par CB, consultation de compte bancaire, renseignement d’informations confidentielles…).

    Sécurisez vos objets connectés

    Contrôler son rythme cardiaque sur sa montre, suivre ses performances sportives sur son téléphone, régler à distance le thermostat de notre domicile ou le surveiller avec une caméra, offrir un jouet connecté à un enfant ou utiliser un babyphone… Les objets connectés ont littéralement envahi notre quotidien.

    Cette « connectivité » décuple notre exposition aux risques numériques.

    Les risques

    Parce qu’ils ne sont pas toujours correctement sécurisés ou bien paramétrés, ces objets représentent de véritables menaces de piratage ou de vol d’informations personnelles. Ils peuvent donc constituer le « maillon faible » de notre environnement numérique.

    Les conseils

    Dès la première utilisation de votre objet connecté, changez le mot de passe par défaut et utilisez un mot de passe suffisamment long et complexe pour sécuriser chacun de vos équipements. Nous vous conseillons également de réaliser les mises à jour de sécurité et celles de leurs applications dès qu’elles vous sont proposées. Veillez aussi à vérifier leurs paramètres de sécurité en fonction de vos usages et à désactiver les fonctionnalités que vous n’utilisez pas. Enfin, nous vous conseillons d’éteindre systématiquement vos objets connectés lorsque vous ne les utilisez pas.

    Cyberharcèlement, parlez-en !

    Le harcèlement peut revêtir différentes formes et se reconnaît par son caractère répétitif et sa durée. Il peut être le fait d’une ou plusieurs personnes et toucher aussi bien les adultes que les plus jeunes. Avec l’avènement des nouvelles technologies et des réseaux sociaux, le harcèlement s’est également développé en ligne : intimidations, insultes, rumeurs, publication de photos ou vidéos compromettantes…

    Si certains harceleurs l’assimilent à un jeu, les victimes quant à elles, en souffrent et souvent n’osent pas en parler, se retrouvant seules face à ces violences.

    Les risques

    Les conséquences du cyberharcèlement sur la santé physique ou morale de ceux qui en sont victimes ne doivent pas être minimisées. Elles peuvent s’avérer importantes voire dramatiques : sentiment d’insécurité, dépression, décrochage scolaire ou professionnel, troubles psychologiques ou émotionnels, violence en tout genre… Et peuvent même parfois conduire au suicide.

    Les conseils

    Il est important de ne pas rester seul face au cyberharcèlement et de libérer la parole dans un cadre apaisé. Aussi nous vous conseillons d’aborder le sujet du cyberharcèlement en famille avec vos enfants pour expliquer de quoi il peut s’agir et de les encourager à vous en parler s’ils sont témoins, victimes ou susceptibles d’être contributeurs.

    Voici un exemple de questions pour engager la discussion :

    --Tu sais ce que c’est que le cyberharcèlement ? As-tu déjà vu des situations de cyberharcèlement ?

    Que ferais-tu si tu voyais ou subissais un cyberharcèlement ?

    Si un cyberharcèlement se produit dans le cadre scolaire, informez-en la direction de l’établissement pour qu’elle puisse prendre les mesures nécessaires.

Pour me contacter :

Parler avec la voix : 06 68 04 74 59

Écrire avec des mots : contact/at/numeridor/point/fr